Bonjour Manuel, pouvez-vous nous parler de vous et de votre parcours qui vous a mené à fonder l'Ecole des Entrepreneurs Français®?
Bonjour,
Je m'appelle Manuel Dessalces et si aujourd'hui je suis CEO de l'Ecole, ça n'a pas toujours été le cas.
Par le passé, j'étais préparateur physique pour sportifs de haut niveau et coach sportif sport-santé.
A travers cette expérience j'ai été moi-même confronté à une situation encore trop courante chez les entrepreneurs français : je pensais gagner relativement bien ma vie, mais j'avais du mal à joindre les deux bouts.
Entre l'époque où mon entreprise individuelle engrangeait 2 500 € de CA mensuel et l'époque où elle engrangeait 5 000 €, je n'avais pas amélioré ma qualité de vie : l'apparition de la TVA, l'augmentation des cotisations sociales et impôts en conséquence, l'augmentation des couts de fonctionnement globaux etc ... faisaient que j'étais au service de mon entreprise au lieu du contraire.
C'est lorsque la vie m'a amenée à quitter brutalement la capitale pour retourner dans ma ville natale, et ainsi laisser tous mes clients et redémarrer de zéro, que j'ai cherché comment structurer de façon optimale pour optimiser mon cash-flow. Et une fois la recette trouvée, je me devais de l'enseigner.
C'est la genèse de l'Ecole des Entrepreneurs Français.
Comment l'augmentation récente des cotisations impacte-t-elle concrètement les entrepreneurs et quelles sont les principales inquiétudes de vos clients à ce sujet?
Evidemment, l'augmentation des cotisations sociales jusqu'à 26% du chiffre d'affaires chez les micro-entrepreneurs en BNC crée beaucoup d'inquiétude.
La conséquence la plus dramatique dont on nous fait part, c'est l'abandon. Plusieurs entrepreneurs ont témoigné aujourd'hui abandonner leurs rêves et leurs ambitions, et fermer leur entreprise que ce soit par réelle difficulté financière en conséquence de l'augmentation, ou par un mélange de dégout et d'incompréhension qu'a engendré cette décision.
Pour ceux qui s'accrochent et perdurent, la première réaction est de chercher une "porte de sortie", une façon de ne pas subir cette hausse qu'ils n'ont pas demandé et en laquelle ils ne croient pas (beaucoup remettent en effet en question la justification selon laquelle cela couvrira une meilleure retraite, et s'ils ne la remette pas en question ils affirment avoir déjà construit leur propre système de retraite et ne veulent donc pas de cet aménagement).
C'est en général par ce biais qu'ils nous contactent.
Il savent que des solutions existent, et qu'elles passent par le fait d'enfin maitriser les sujets relatifs à l'optimisation, et cette annonce de hausse en est le déclencheur.
Pouvez-vous expliquer en détail la Méthode T.E.A.M.S que vous avez développée et comment elle aide les professionnels à optimiser leur situation fiscale?
La Méthode T.E.A.M.S® tient son nom des différentes étapes d'apprentissage et d'aménagement sur lesquels le professionnel va devoir se pencher pour optimiser son entreprise.
L'idée pour le professionnel n'est pas de "télécharger" une façon de faire livrée sur un plateau, mais plutôt d'apprendre et maitriser :
- Les tenants et aboutissants des divers statuts et régimes
- Les 25 pratiques de défiscalisation possibles chez les prestataires de services, leurs conséquences et modes d'applications
- Les obligations légales qui encadrent le travail à son compte, de l'obligation de CGV à la facturation électronique et bien d'autres
- Et surtout, le système de réflexion et de prise de décision qui permet à chacun, au regard des éléments précédents, de toujours savoir où se trouve la meilleure place pour lui et que faire / ne pas faire pour servir ses objectifs, à tout moment, que la situation évolue encore ou non.
Car c'est bien de la responsabilité du chef d'entreprise d'être à même de prendre ces décisions ou d'évaluer si les conseils reçus d'autrui sont pertinents pour lui, pour cela il doit avoir cette compétence à son arc.
Bien entendu de nombreux outils, supports, documents et un peu d'IA permettent de rendre tout cela fluide et ne pas avoir à se transformer en économiste, fiscaliste ou autre.
Seulement d'être enfin ce chef d'entreprise qui y voit clair sur ses options, leurs conséquences, et peut choisir pour ne plus subir.
Vous mentionnez que le dernier trimestre est un moment clé pour l'optimisation fiscale. Quelles sont les actions spécifiques que les entrepreneurs peuvent entreprendre durant cette période pour maximiser leurs avantages?
Exactement, le Q4 comme on l'appelle est très porteur et on le ressent fortement au moment où je vous réponds.
Il y a divers scénarios possibles qui sont favorisés en cette période, par exemple :
- Un micro-entrepreneur qui découvre qu'il aurait un intérêt financier certain à changer de régime pour aller chercher une meilleure optimisation, et donc un meilleur cashflow, va - dans la majorité des cas - devoir demander ce changement avant le 31/12/2024 pour un effet l'année suivante.
- Un entrepreneur sous un régime réel depuis plusieurs années va quant à lui sur cette période pouvoir mettre en place de nouvelles pratiques d'optimisation qui auront un effet immédiat, mais aussi pour certaines d'entre elles un effet rétroactif !
La rétroactivité - lorsqu'elle est possible - l'est sur 2 exercices clos. Or au Q4, deux exercices clos représentent 24 mois + les 9 à 11 mois de l'année en cours, soit jusquà 35 mois de gains oubliés à aller chercher.
A contrario une fois le nouvel exercice débuté, en janvier par exemple pour une fin d'exercice au 31/12, 2 exercices clos représenterons 24 mois de gains à récupérer "seulement"
Ce sont là 2 exemples parmi d'autres, on peut ajouter la réactivité des instances qui est plus favorable en cette période pour répondre aux demandes en temps record, et bien d'autres.
Ce qui est sur c'est que la période est optimale.
Avez-vous des exemples concrets de succès d'entrepreneurs qui ont suivi vos formations et ont pu significativement améliorer leur rentabilité malgré la hausse des cotisations?
Il y en a tellement.
Le plus beau dans l'optimisation, c'est que tout se base sur des droits inscrits noirs sur blancs dans le CGI ou le CSS. Donc c'est assuré, dès lors qu'on sait aller les chercher.
Le taux de réussite avoisine donc les 100% et vous pouvez trouver quelques résultats parmi les plus de 1 000 professionnels formés sur cette page : https://formation-entrepreneur-eef.fr/reussites-d-eleves
L'une des plus belles histoires que j'ai eu le plaisir de suivre reste celle d'Eddy qui avant l'optimisation de son entreprise portait des lunettes qu'il devait cependant souvent poser pour les besoins de son travail physique.
Forçant sur ses yeux, il avait régulièrement des migraines, les yeux rouges, la larme à l'œil et la fatigue qui allait avec.
Après son passage par La Méthode T.E.A.M.S®, une fois son cashflow amélioré, il a pu se payer l'opération des yeux qu'il ne pouvait s'offrir avant et aujourd'hui il ne porte plus de lunettes, et a dit aurevoir définitivement aux yeux rouges, aux migraines et à la fatigue !
Comment votre propre expérience en tant qu'ancien prestataire de services a-t-elle influencé la création de l'Ecole des Entrepreneurs Français® et la mise en place de stratégies d'optimisation?
Au commencement, lorsque je n'appliquais d'abord que pour moi ce que j'apprenais, j'ai subi quelques échecs.
Par exemple, mal conseillé par le passé, je me suis retrouvé dans une situation où je défiscalisait, c'est à dire que je réduisait mes impôts, mes cotisations, je touchais des crédits d'impôts ... mais cela desservait mes objectifs :
J'ai notamment essuyé un refus de crédit immobilier malgré une situation économique confortable, mais la banque n'appréciait pas les répercussions des mauvais enseignements suivis sur mon bilan.
Egalement, j'ai du me contenter d'une indemnisation de 6 € par jour pour mon premier congé paternité car je n'avais pas anticipé les possibles répercussions de ce que j'appliquait à l'époque.
De ces expériences j'ai pu comprendre comment faire mes choix, et que le plus est l'ennemi du mieux en optimisation.
Cela a fortement influencé la ligne de conduite de l'Ecole ensuite qui a à cœur de doter les entrepreneurs de solutions qui ne mettront pas de bâton dans les roues des projets de vie de l'entrepreneur, car l'entreprise doit servir ce dernier et non le contraire.
Avec les évolutions législatives constantes, comment anticipez-vous les futurs défis fiscaux pour vos clients et quelles nouvelles stratégies envisagez-vous d'intégrer dans vos formations?
C'est une question qui revient souvent. Nous sommes très sereins !
Les changements legislatifs/fiscaux impactent quiconque se place dans une niche fiscale unique. Par exemple, construire son entreprise sur la base du régime LMNP peut devenir un enfer en un seul vote qui changerait les règles du jeu.
Idem si l'on bâti son entreprise sur le système du SAP et du crédit d'impôt qu'il permet : un vote qui change les règles et tout s'écroule.
Nous sommes loin de tout cela avec une stratégie non pas "de la pratique unique", mais qui repose sur 25 éléments issus de textes de lois et surtout sur la capacité de l'entrepreneur à faire ses choix et construire ses process pour toujours être au meilleur endroit pour lui.
Si les règles changent, il saura reprendre ses outils, y rentrer de nouveaux ses données, lire de nouveaux résultats, comprendre ce qu'il a à faire (ou à ne pas faire) pour être au meilleur endroit dans ce nouveau contexte, et agir. Il en a la pleine capacité, et c'est ce qui crée sa sérénité.
Pour l'anecdote, en 2023 une situation semblable à ce que je viens de décrire s'est produit avec la suppression du droit d'option pour les taux spécifiques de cotisation retraite pour les libéraux.
L'impact a été quasiment nul, et on compte en 2024 encore plus d'économies générées au cumul par tous nos stagiaires qu'en 2023 où cette pratique supplémentaire existait pourtant.
Charbonnier est maitre chez soi
C'est le secret de la sérénité face aux défis fiscaux à venir.